Répondez à l'enquête Perception et usages de l’Intelligence Artificielle dans le secteur associatif

L’intelligence artificielle transforme notre monde. Mais quelles conséquences peut-elle avoir sur le secteur associatif ?

L’enquête « Perception et usages de l’Intelligence Artificielle dans le secteur associatif » menée par Digitalfor.org (clairement pas un prestataire qu’on pourrait référencer sur emancipasso.org) est lancée et vous pouvez y répondre jusqu’au 13 octobre.

Cette enquête est constituée de 25 questions et vous prendra moins de 10mn. Votre contribution est précieuse pour aider à mieux comprendre ces enjeux.

Les résultats seront partagés à l’occasion du Forum National des Associations et Fondations (FNAF) le 13 novembre.

Lien vers le formulaire (:warning: c’est sur du Microsoft office 365)

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C’est fantastique merci de partager ça. J’ai pas pu m’empêcher de rigoler :« le monde assocIAtif ».

Il est crucial que l’IA soit Libre !
Dès la « révélation ChatGPT », notre équipe a cherché à sortir l’IA des datacenter, et nous y sommes parvenu…

Sagittarius est un projet qui explore l’auto-hébergement et l’utilisation des logiciels libres en utilisant la blockchain de la monnaie libre Ğ1 pour coordonner et synchroniser en toile de confiance l’essaim décentralisé d’hébergement cloud et d’intelligence artificielle.

Le projet propose deux applications principales : NextCloud et OpenWebui, qui offrent une interface utilisateur pour gérer les services cloud associés à l’IA. Nous enseignons à nos utilisateurs comment exploiter le machine learning pour fabriquer leur cerveau numérique personnel.

Il suffit de disposez d’un PC Gamer (CPU+RAM+GPU+VRAM) pour participer à la démocratisation de l’auto hébergement, de l’intelligence artificielle et de la Monnaie Libre.

On a prévu de passer présenter ça au Capitole du Libre
si vous êtes intéressé(e)s, y’a ce sondage :wink:

Ne laissons pas nos données à n’importe qui se faire traiter n’importe comment…

Oui, c’est un des critères pour qu’une IA soit acceptable, mais à mon avis, pas le seul… il me semble qu’il faut aussi qu’elle soit frugale (en terme d’émissions de CO² et de consommation énergétique) et qu’elle ne participe pas à une fuite en avant productiviste, au détriment d’une société socialement juste. Et j’ai l’impression qu’on en est loin dans la plupart des cas (typiquement, utiliser la blockchain ne me semble pas prendre en compte ces critères).

Je me permets de citer la conclusion de Ploum à ce sujet :

L’AI ne fait que répéter, en vitesse accélérée, ce que le consuméro-capitalisme inspiré d’Ayn Rand applique à toute la planète depuis Thatcher et Reagan : promettre un futur incroyable en détruisant le présent pour en revendre les décombres dix fois le prix, ne léguant finalement que des cadavres, des ruines fumantes, des déserts de déchets et un air irrespirable.

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Je suis entièrement d’accord avec l’importance de la frugalité en termes d’émissions de CO2 et de consommation énergétique pour l’IA. Il est crucial que cette technologie ne contribue pas à une course effrénée vers le productivisme au détriment d’une société juste.

L’IA, bien que spectaculaire, n’est au fond qu’un ensemble de modèles mathématiques en action. Sa force réside dans sa capacité impressionnante à assimiler et reproduire des informations. Ces systèmes imitent le fonctionnement de notre cerveau, telles des hydres numériques en constante évolution.

Pour fonctionner, l’IA nécessite des opérations sur d’énormes matrices multidimensionnelles, ce qui demande une puissance de calcul colossale, principalement fournie par des GPU et de la VRAM. Actuellement, les grandes entreprises investissent massivement dans des fermes de GPU pour traiter les données du web, dans le but de nous proposer des « cerveaux numériques » à louer.

Heureusement, à côté des géants comme Claude et OpenAI, il existe des modèles libres développés par Mistral, Alibaba ou Meta. Le processus de développement de ces IA passe par un apprentissage initial très gourmand en ressources, suivi d’une phase de « distillation » qui permet de créer des modèles plus légers et spécialisés.

J’ai réalisé une étude comparative des coûts entre l’utilisation des services cloud et l’équipement personnel pour l’IA. Mes calculs montrent qu’il est possible de réduire les coûts jusqu’à 10 fois en s’équipant soi-même. De plus, en utilisant des solutions comme Nextcloud, on peut nourrir son assistant personnel avec ses propres fichiers, sans dépendre des GAFAM.

C’est pourquoi je lance un appel aux détenteurs de GPU et de VRAM : unissons nos forces pour créer une infrastructure d’IA plus accessible et indépendante !

Concernant l’aspect environnemental, je préfère me concentrer sur la mesure de l’énergie consommée plutôt que sur les émissions de CO2, dont la régulation me semble parfois détournée. Notre chance réside dans le fait qu’une fois raffinés, ces « cerveaux électroniques » peuvent fonctionner sur des NPU intégrés aux nouveaux processeurs, consommant ainsi beaucoup moins d’énergie.

En fin de compte, notre objectif devrait être de développer une IA performante, accessible, et respectueuse de l’environnement, tout en préservant notre indépendance vis-à-vis des géants technologiques.